Gains de temps et d’argent, adaptations et évolutions permanentes… C’est chez Corse Matin que Melody a fait valoir les qualités de son CMS pour la première fois dans la Presse Quotidienne Régionale. Rencontre avec Matthieu Valéry, responsable du Desk. 

Qu’est-ce qui vous a amenés, chez Corse Matin, à travailler avec un CMS comme Melody ?

C’est une conjonction d’événements qui nous a fait aboutir à ce choix. Jusqu’alors, nous étions techniquement entièrement liés à La Provence. Des choix d’actionnaires nous ont amenés à nous en extraire. Résultat : il a fallu changer tous nos outils de production. Or, nous n’avions pas de DSI ou de structure technique… Il nous fallait donc externaliser un maximum de choses. En optant pour Melody, on a trouvé beaucoup de réponses à nos différentes problématiques.

A l’époque où vous avez décidé d’opter pour Melody, qu’est-ce que vous recherchiez ?

Une flexibilité maximale. On avait, auparavant, des outils qui nous imposaient d’avoir de véritables spécialistes en interne. C’était assez compliqué au quotidien. Avec Melody, on a trouvé une flexibilité et une réactivité maximales. Comme je le raconte souvent, le produit Melody que nous avons mis en place en mars 2020 était finalement très différent du produit que nous avions découvert à sa présentation. Et celui que nous utilisons aujourd’hui a encore beaucoup évolué ! Oui, c’est un outil qui évolue, qui se renouvelle. Je suis d’ailleurs certain que celui que nous utiliserons dans deux ans sera encore différent.

“Avec Melody, on a trouvé une flexibilité et une réactivité maximales”

Comment s’est passée la prise en main de l’outil ? Des formations ont-elles été nécessaires ? 

Bien sûr. Des formations très rapides, en deux jours, au niveau des rédacteurs, un peu plus fastidieuses pour tout ce qui relevait de la mise en page… Comme à chaque changement, il a fallu lever quelques freins. Surtout, certains ont dû apprendre une nouvelle façon de travailler. Changer de paradigme, en somme, et supprimer de vieux réflexes. Melody nous a amenés à aller à l’essentiel, droit au but et c’est fondamental pour le print aujourd’hui. Mais on devrait continuer à se former régulièrement, le produit ayant énormément bougé ! Il y a des choses que l’on découvre encore (rires).

La mise en place de Melody a coïncidé avec le premier confinement. Un hasard, qui a permis d’en constater très rapidement l’intérêt ?

Oui ! On a eu deux importants concours de circonstances. 5 mars 2020 : première édition de Corse Matin avec Melody. Le 17 mars, nous étions confinés. Chacun chez soi. Et cela n’a posé absolument aucun problème ! Une vraie révolution. Nous n’avons pas eu le choix, mais tout s’est passé très naturellement alors que l’outil était tout neuf pour nous. Cela n’aurait pas été possible avec d’autres systèmes. Une formation en accéléré ! Le deuxième concours de circonstances ? Les élections municipales. Pour un titre de PQR, c’est peut-être le plus gros morceau (rires) ! Et, là encore, tout s’est bien passé.

Portrait de Mathieu Valery

crédit Eric Buggea

“L’outil n’est pas une fin, c’est un moyen.
Et Melody en est un bon !”

Ce CMS permet vraiment d’avoir des journalistes deux fois plus sur le terrain ?

C’est strictement ce que je pense. Pour autant, il faut que cela suive au niveau du management et des ressources humaines. On libère du temps ; il faut donc s’interroger sur ce que l’on va en faire. L’outil n’est pas une fin, c’est un moyen. Et Melody en est un bon. On a fait un test révélateur à Corse Matin avec la mise en place d’un pôle édition. Pendant quelque temps, on est sorti de l’idée de contenu print ou web. On a décidé de faire du contenu en s’extrayant de cette logique ; et c’était aux éditeurs de le répartir entre les médias, d’en fixer la temporalité… Cette expérience a été un succès sur un certain nombre d’aspects. A terme, je pense d’ailleurs que c’est le bon système. Les deux pôles, rédaction et édition, ont très bien fonctionné. Réfléchir à la valeur de chaque information selon ses différents canaux et laisser son tempo la guider… C’est aussi ce que nous permet de faire Melody.

L’automatisation de certains formats pubs a changé des choses dans votre fonctionnement ?

Ah, pour la pub, on a tout changé, effectivement ! On s’est mis à adapter les formats de page et leurs articles en fonction des formats publicitaires. Rien n’est immuable, bien sûr, et l’on peut toujours faire évoluer l’équilibre. Mais la production est simple, pas du tout lourde, très fluide.

Melody, c’est aussi la variété des formats et des canaux…

Oui, avec Melody, tout est possible, tout est envisageable. Si l’on veut publier immédiatement sur notre site, cela fonctionne très bien. On choisit tout, le canal ou les canaux de publication, la temporalité… Chez nous, l’outil a permis de supprimer le pré-presse, le service pagination, le service trafic également, pour les pubs… Je ne sais pas comment on ferait, aujourd’hui, sans Melody !

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Un commentaire

  1. Jörg Kubenka 2 août 2022 à 8h05-Répondre

    Un bel exemple comment utiliser la technologie pour libérer l’intelligence humaine pour aller plus loin, c’est notamment important pour la capacité d’investigation des journalistes.

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